dimanche 14 avril 2013

Pour en finir avec le convoi....

Je tiens à remercier Simon Gronowski pour sa pudique mais très touchante préface du premier album.

Je remercie aussi Reynold Leclercq et à travers lui, toute l'équipe Casterman pour la confiance et le gros travail accompli pour que ces albums voient le jour.

Merci à JM Beroy pour ses magnifiques planches. Un nouveau sommet atteint.

Merci à Gauthier Van Meerbeeck, grand gentleman de la concurrence, qui m'a dirigé vers Reynold et Casterman.

Merci à Laurent Galmot. Toujours. Après tant d'années, sans même t'en rendre compte, tu continues à m'aider.

Merci aux lecteurs et aux critiques pour leur chaleureux accueil.

Parce qu'il est de ces histoires qui méritent d'être racontées et racontées encore, lues, entendues, écrites, écoutées, répétées. Parce qu'il est des choses qu'il ne faut pas oublier et qu'hélas, on risque d'encore reproduire. Parce qu'il y eut des hommes pour sortir de la mêlée, pour ne pas accepter l'horreur, pour démontrer qu'il suffisait pourtant, simplement, de dire "non" et qui l'ont fait, armés uniquement de leur courage qu'ils avaient grand. Parce que ces hommes, Jean Franklemon, Robert Maistriau et Youra/Georges Livchitz sont des modèles, des exemples qui ont démontré que chacun d'entre nous avait cette force, cette grandeur qui pouvait s'opposer à l'infamie. Parce qu'ils me donnent foi en l'être humain et en un monde meilleur.

Pour eux, pour nous et pour ceux qui nous suivent, je suis très fier d'avoir réalisé ce diptyque avec José-Maria Beroy.



mardi 2 avril 2013

Tout de même...

...il est indécent, de s'auto-congratuler de la sorte en public... Mais chaque critique qui m'est envoyée (par Beroy ou par des amis) est plus élogieuse que la précédente.

Après des mois de travail, après des mois à tenter de convaincre un éditeur, après des mois, des long mois, plus d'une année à attendre que le dessinateur fasse son oeuvre... Ces critiques sont la plus belle des récompenses. Encore merci.

From Graphivore :

Je vous avais décrit tout le bien que je pensais de cette BD lors de la sortie du premier tome. Le second tome venant de paraître confirme mes premières impressions. Le coup de crayon et le graphisme de José Maria Beroy sont toujours aussi proches de la réalité dans la représentation non seulement des résistants mais aussi des différents personnages ayant connu la déportation vers les camps de la mort. Par contre, je viens de me prendre une claque monumentale concernant le scénario de Kid Toussaint ! Alors que celui-ci aurait parfaitement pu se contenter de continuer le récit débuté dans le premier tome et dormir sur ses lauriers, eh bien non ! À mon plus grand plaisir, il commence un nouveau scénario parallèle au premier mais en nous présentant les différents personnages ayant contribué à l’évasion des déportés constituant ce convoi, évasion effectuée au moyen d’une lanterne recouverte d’un papier rouge, de trois pinces afin de couper les cadenas des wagons mais aussi grâce au courage de trois étudiants ayant mis au point et participés à cette évasion qui au départ semblait impossible. Le scénariste en profite pour nous dresser un état des lieux au fil des pages de ce second tome des évènements historiques (montée du nazisme, invasion et occupation de la Belgique) tout en nous présentant aussi les différentes réactions et émotions vécues par nos trois protagonistes lors de ses différents événements. Un tout grand merci pour ce scénario inattendu nous permettant de vivre l’histoire avec un grand H en suivant la préparation et l’évasion des personnages présentés lors du premier tome. Maitre achat printanier pour ce diptyque dont la qualité et la spontanéité me font placer la note maximale.

Niala S. sur graphivore.be


Kid...sans voix